Publié le 01/03/2022

Le Mouvement des entreprises de France (Medef) a pu entendre et interroger six candidats à la présidentielle, le 21 février sur leurs programmes économiques et notamment leurs intentions concernant les impôts de production. Alors qu’Anne HIDALGO n’envisage aucune baisse et que Yannick JADOT prévoit même de rétablir 10 milliards d’euros effacés par le Gouvernement, Valérie PÉCRESSE propose une baisse initiale de 10 milliards d’euros. 

Marine LE PEN et Éric ZEMMOUR proposent, à plus ou moins long terme, une baisse de 30 milliards d’euros. Pour ce faire, ils comptent cibler en particulier la cotisation sociale de solidarité des sociétés (C3S) et la cotisation foncière des entreprises (CFE). Le candidat de « Reconquête ! » souhaite également la création de « zones franches industrielles », permettant d’exonérer les entreprises concernées d’impôts de production pendant cinq ans. 

Bruno Le MAIRE, représentant Emmanuel MACRON, a estimé qu’une baisse des impôts de production, en ciblant également la C3S et la CFE, « pour un montant maximum de 10 à 15 milliards » était nécessaire. 

En revanche, aucun candidat n’a évoqué une modification du versement mobilité, compris dans les impôts de production, malgré la proposition de suppression faite par le Medef au mois de janvier.