Publié le 15/05/2025

Alors que l’avenir des ZFE reste suspendu au vote de l’Assemblée nationale prévu le 30 mai sur le projet de loi de simplification de la vie économique, le Gouvernement a organisé le 12 mai une réunion avec des experts de la qualité de l’air et des représentants d’agglomérations. 

Présidé par les Ministres de la Transition écologique, de la Santé et de l’Aménagement du Territoire, ce « Roquelaure de la qualité de l’air », du nom du siège du Ministère de la Transition écologique, visait notamment à défendre le dispositif des ZFE qui auraient fait leurs preuves, selon le Gouvernement. Ainsi, entre 2017 et 2023, les concentrations en NO2 auraient diminué de 31% dans les 42 agglomérations qui sont aujourd’hui soumises à l’obligation de mettre en place une ZFE. 

Lors de cette réunion, il n’a pas été question de réformer les ZFE au-delà des intentions figurant dans l’amendement déposé par le Gouvernement après le vote de la commission spéciale de l’Assemblée nationale abrogeant les ZFE sur proposition de députés des groupes LR et RN. Si cet amendement gouvernemental était adopté, les ZFE ne seraient plus obligatoires que dans les agglomérations dépassant régulièrement les seuils réglementaires de qualité de l’air (actuellement Paris et Lyon). 

Toutefois, les 40 autres agglomérations