Publié le 03/08/2023

L’automobile, qui doit participer, du point de vue gouvernemental, au financement de la transition écologique, devrait être mise à contribution par la révision du malus et la hausse de la taxe sur les véhicules de société

Par ailleurs, si le budget alloué au bonus automobile ne devrait pas changer, ses critères sont en cours de redéfinition. Le Président de la République avait annoncé en mai vouloir favoriser les batteries et les véhicules produits en Europe, conformément au changement de doctrine de Bruxelles qui fait écho à l’Inflation Reduction Act (IRA) adopté aux Etats-Unis pour soutenir, en particulier, leur industrie automobile. La nature exacte de ces changements n’est pas encore connue, mais ils pourraient se traduire par un abaissement du plafond d’éligibilité du bonus (aujourd’hui fixé à 47 000 euros) et à une baisse du montant de l’aide pour les revenus les plus élevés. 

Enfin le Gouvernement doit mettre en oeuvre la promesse de campagne du Chef de l’État de mettre en place un dispositif de leasing social avant la fin de l’année. 

Il est trop tôt, en revanche, pour dire si les recommandations du Comité national de concertation sur les ZFE-m, qui intégraient un doublement des aides à l’achat et de la prime à la conversion en particulier, seront mises en oeuvre. En recevant le rapport du comité, le Ministre de la Transition écologique a en effet renvoyé les arbitrages sur les ZFE à la rentrée.